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Pas de véto sans paysan.

 

 

 

 

Il y a quelques jours, en arrivant à la clinique, nous avons trouvé cela sur notre devanture.

 

PAS DE VETO

PAS DE VETO

SANS PAYSAN

SANS PAYSAN

DOUCEMENT SUR LES FACTURES

DOUCEMENT SUR LES FACTURES

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes complètement conscients de la gravité du problème, et solidaires de vos revendications.

 

Que font les vétos à Rostrenen pour aider leurs éleveurs? Ils ne sont pas attentistes ni inactifs.

Nous avons fait de gros efforts depuis la crise de 2009 sur les prix des médicaments, et ce n’est pas pour rien que des fermes qui s’approvisionnaient au loin depuis longtemps reviennent se fournir chez nous.

Au-delà de cette activité de vente de médicaments, nous avons aussi cherché ce que nous devions faire pour pouvoir continuer à exercer notre vrai métier : travailler dans les fermes…

 

Avec comme principale question :

Quel rôle peut jouer le vétérinaire dans la rentabilité économique des fermes laitières?

 

Cette analyse est basée sur l’étude de l’Institut de l’Elevage « Repères techniques et économiques des exploitations maïs-herbe » en 2012.

 

Tout d’abord il est évident que si le lait n’est pas payé, tous les efforts réalisés en élevage deviennent vite désespérants.

Actuellement, le système français tient les éleveurs en étau par 3 voies principales :

  1.  la pression sur les prix exercée par la grande distribution
  2. l’exigence de rentabilité à court terme des groupes financiers qui achètent le lait dans les fermes
  3. les normes, très contraignantes. 

Tant que rien n’est fait pour changer cela, toute amélioration de rentabilité des élevages sera captée et on en reviendra donc au même point pour l’éleveur.

Le véto ne peut pas grand-chose à cet état de fait. Ce combat est plus syndical et politique que technique.

 

 

Par contre :

  • Premier constat

les frais vétérinaires représentent  5 à 14 euros par 1000 litres suivant les fermes, soit 9 euros en moyenne

  • Deuxième constat

les coûts alimentaires représentent 210 euros par 1000 litres  (culture-récolte-stockage-achats-mécanisation (fonctionnement, emprunts, entretien)-travail salarié-travail par l’entreprise)

  • Troisième constat

la différence de marge brute entre deux fermes peut représenter jusque 80 euros les 1000 litres

  • Et enfin, la vente de lait représente 88% des rentrées d’argent de l’atelier lait

 

Conclusion : le poste  « efficacité alimentaire » (= quantité de lait vendue par kg de matière sèche distribuée)  représente de loin la part la plus importante du résultat économique de l’atelier lait. 
C’est donc sur cela que nous pensons pouvoir aider nos éleveurs à faire des économies efficaces.


C’est pour cela que notre clinique vétérinaire propose un
service d’amélioration et de surveillance de la marge brute de l’atelier lait, basé sur 2 années de développement de notre méthode de suivi global.

 

D’après nos études et notre expérience, il apparaît que:

  1. En Centre-Bretagne, sans investir, une ferme de 50 ou 100 vaches peut avoir un coût de production (aux 1000 litres) inférieur à une ferme bien gérée de 500 vaches.

  2. En Centre-Bretagne, sans investir, en travaillant sur l’efficacité alimentaire et les coûts alimentaires, toutes les fermes peuvent être au-dessus du quart supérieur actuel.

  3. Tout cela va dans le même sens: des vaches en meilleure santé (moins de frais vétérinaires), moins de réformes inutiles, moindre utilisation des médicaments (moins de frais vétérinaires), un lait de meilleure qualité pour le consommateur, moindre impact environnemental,  travail plus serein pour les éleveurs.

 

 

La clinique a lancé en 2015 un cycle de 4 réunions d’informations dans sa zone d’activité :

L’atelier lait : l’approche vétérinaire

 

la première réunion s’est tenue à Plouguernevel le 24 novembre 2015 avec 20 élevages présents sur les 40 invités.

                -la seconde se tiendra  à Locarn le jeudi 25 février  2016

                -la troisième aura lieu sur le secteur de Paule

                -la quatrième aura lieu sur le secteur de Silfiac

 

Voilà.

Nous n’avons pas attendu la crise actuelle, la colère (compréhensible) des éleveurs, ni ces tags, pour nous poser des questions et mettre en place des mesures, et des services, susceptibles d’aider nos éleveurs (dans la mesure de nos possibilités).

Si vous souhaitez réagir à cela, ou si vous avez des questions, vous pouvez le faire en cliquant ici.