by Transposh - translation plugin for wordpress

Identification des animaux d’espèces inhabituelles

One Yemen chameleonLes nouveaux animaux de compagnie (NAC) sont définis par défaut comme n’étant pas des animaux de rente, ni des carnivores. Leur identification peut se faire par bagues pour les oiseaux, par photos pour les reptiles de petite taille, par boucles pour certains lapins ou animaux sauvages, par pastilles pour certains cochons d’Inde….

Afin de simplifier et d’unifier les différents modes d’identification et les différentes fédérations , les pays européens ont adopté le transpondeur électronique ou puce . Le SAPV a mis en place un fichier centralisé français des numéros de puce afin que chaque propriétaire puisse faire acte de propriété et retrouver son animal s’il est perdu.

Les puces sont en tous points identiques à celles des carnivores à l’exception du numéro qu’elles contiennent.
Ce numéro dépend de l’appartenance ou non de l’espèce à la liste annexe à l’arrêté du 10.08.2004 ( voir ci-après)définissant les « espèces domestiques ». Si l’espèce que vous détenez est inscrite dans cette liste : elle est dite domestique, si l’espèce n’est pas inscrite elle est dite « non domestique » et par extension (et abus de langage) « sauvage ».

 

Aucun reptile n’est domestique.

 

Lieux d’implantations de la puce électronique :

 

Marquage des mammifères par transpondeurs à radiofréquences

 

L’implantation doit être effectuée au niveau du tiers postérieur de l’encolure du côté gauche ou, chez les petites espèces, en position interscapulaire.

 

Marquage des oiseaux par transpondeurs à radiofréquences :

 

L’implantation doit être effectuée au niveau des muscles pectoraux, du côté gauche.

 

Marquage des reptiles et des amphibiens :

 

les sites d’implantation des transpondeurs à radiofréquences sont les suivants :

 

Ophidiens :

 

En sous-cutané : dans le dernier tiers du corps, sur le côté gauche.

 

En intramusculaire : dans les muscles du dos dans le dernier tiers du corps, sur le côté gauche.

 

Chéloniens :

 

a-Tortues de petite taille :

 

En sous-cutané : en regard de la cuisse gauche ou, dans le cas des animaux d’espèces dont la peau est trop fine,en intramusculaire dans le muscle quadriceps fémoral de la cuisse gauche.

 

Le cas échéant, en intracoelomique, chez les petites espèces.

 

b- Tortues de moyenne et de grande taille :

 

En intramusculaire ou en sous-cutané selon la taille, au niveau du muscle quadriceps fémoral de la cuisse gauche ou face latérale gauche de la queue.

 

Sauriens :

 

En sous-cutané : face latérale de l’encolure ou dans la région du muscle quadriceps, sur le côté gauche.

 

Pour les lézards de petite taille : implantation intra-abdominale, face ventrale à 1 à 2 centimètres du plan médian, sur le côtégauche.

 

Crocodiliens :

 

En sous-cutané : implantation sur la face latérale gauche de la queue.

 

En ce qui concerne les amphibiens, l’implantation des transpondeurs à radiofréquences s’effectue dans la cavitécoelomique.

 

ESPÈCES, RACES ET VARIÉTÉS D’ANIMAUX DOMESTIQUES AU SENS DES ARTICLES R. 411-5 ET R. 413-8 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

 

L’ensemble des espèces, races et variétés suivantes sont considérées comme des NAC, les autres par défaut (hormis chiens, chats, furets et équidés) sont à classer en Faune Sauvage)

 

Mammifères

 

Suidés :

 

– le porc (Sus domesticus).

 

Camélidés :

 

– le dromadaire (Camelus dromedarius) ;
– les races domestiques du chameau (Camelus bactrianus) ;
– le lama (Lama glama) ;
– l’alpaga (Lama pacos).

 

Cervidés :
– le renne d’Europe (Rangifer tarandus).

 

Bovidés :

 

– les races domestiques du boeuf (Bos taurus) ;
– le yack (Bos grunniens) ;
– le zébu (Bos indicus) ;
– le buffle (Bubalus bubalis) ;
– les races domestiques de la chèvre (Capra hircus) ;
– les races domestiques du mouton (Ovis aries).

 

Muridés :

 

– les races domestiques de la souris (Mus musculus) ;
– les races domestiques du rat (Rattus norvegicus) ;
– les races domestiques du hamster (Mesocricetus auratus) ;
– les races domestiques de la gerbille (Meriones unguiculatus).

 

Chinchillidés :

 

– les races domestiques du chinchilla (Chinchilla lanigera × Chinchilla brevicaudata).

 

Caviidés :

 

– le cochon d’Inde (Cavia porcellus).

 

Léporidés :

 

– les races domestiques du lapin (Oryctolagus cuniculus).

 

Oiseaux

 

Galliformes :

Phasianidés :

 

– les variétés domestiques de la caille du Japon (Coturnix japonica) ;
– les variétés domestiques de la caille peinte de Chine (Coturnix chinensis)

 

. .

 

– les races et variétés domestiques du coq bankiva (Gallus gallus) ;
– la variété lavande du coq de Sonnerat (Gallus sonneratii) ;
– les variétés domestiques du paon ordinaire ou paon bleu (Pavo cristatus) :
– le paon blanc ;
– le paon panaché ou pie ;
– le paon nigripenne ;
– la variété blanche du paon spicifère (Pavo muticus) ;
– les variétés domestiques du faisan ordinaire (Phasianus colchicus) notamment :
– le faisan blanc ;
– le faisan pie ou panaché ;
– le faisan de Bohême ;
– les variétés gris cendré, fauve, isabelle, diluée ;
– les formes géantes ;
– les variétés domestiques du faisan doré (Chrysolophus pictus) :
– le faisan doré charbonnier (mutation « obscurus ») ;
– le faisan doré jaune (mutation « luteus ») ;
– le faisan doré saumoné ou isabelle (forme « infuscatus ») ;
– le faisan doré cannelle ;
– les races et variétés domestiques de la pintade à casque d’Afrique occidentale (Numida meleagris galeatus) ;
– les races et variétés domestiques du dindon mexicain (Meleagris gallopavo gallopavo).

 

Ansériformes :

Anatidés :

 

– le cygne dit « polonais » (Cygnus « immutabilis »), variété de couleur du cygne tuberculé ou cygne muet (Cygnus olor) ;
– la variété argentée du cygne noir (Cygnus atratus) ;
– les oies de Chine et de « Guinée », variétés domestiques de l’oie cygnoïde (Anser cygnoides) ;
– les races et variétés domestiques de l’oie cendrée (Anser anser) ;
– les variétés blanche et blonde de l’oie d’Egypte (Alopochen aegyptiaca) ;
– les races et variétés domestiques du canard colvert (Anas platyrhynchos) ;
– les variétés bleue et noire du canard ou sarcelle de Laysan (Anas laysanensis) ;
– la variété argentée du canard ou pilet des Bahamas (Anas bahamensis) ;
– les variétés blonde et blanche du canard carolin (Aix sponsa) ;
– la variété blanche du canard mandarin (Aix galericulata) ;
– les races et variétés domestiques dites canards de Barbarie, du canard musqué (Cairina moschata).

 

Columbiformes :

Columbidés :

 

– les races et variétés domestiques du pigeon biset (Columba livia) ;
– les variétés domestiques, constituant la tourterelle domestique ou tourterelle rieuse (Streptopelia « risoria »), de la tourterelle rose et grise (Streptopelia roseogrisea) ;
– les variétés domestiques de la colombe diamant (Geopelia cuneata).

 

Psittaciformes :

Psittacidés :

 

– les variétés domestiques de la perruche ondulée (Melopsittacus undulatus) ;
– les variétés pastel, cinnamon, lutino, opaline de la perruche omnicolore (Platycercus eximius eximius) ;
– les variétés bleue, jaune, cinnamon de la perruche de Pennant (Platycercus elegans) ;
– la variété cinnamon de la perruche palliceps (Platycercus adscitus) ;
– les variétés cinnamon, lutino, vert de mer, opaline de la perruche à croupion rouge (Psephotus haematonotus haematonotus) ;
– les variétés cinnamon, panaché, jaune aux yeux noirs, lutino, ailes en dentelles (lacewing) de la perruche à bandeau rouge ou kakariki à front rouge (Cyanoramphus novaezelandiae novaezelandiae) ;
– les variétés cinnamon, panaché, lutino, ailes en dentelles (lacewing) de la perruche à tête d’or ou kakariki à front jaune (Cyanoramphus auriceps) ;
– les variétés opaline (rose), jaune, fallow, ino, isabelle de la perruche de Bourke (Neopsephotus bourkii) ;
– les variétés foncée, lutino, panaché, cinnamon de la perruche élégante (Neophema elegans) ;

. .

 

– les variétés foncée, ventre rouge, poitrine et ventre rouges, jaune, opaline, grise de la perruche d’Edwards ou perruche turquoisine (Neophema pulchella) ;
– les variétés bleu de mer, bleue à poitrine blanche, ino, ventre rouge, cinnamon, grise de la perruche splendide (Neophema splendida) ;
– les variétés domestiques de l’inséparable à face rose (Agapornis roseicolis) ;
– les variétés domestiques de l’inséparable de Fischer (Agapornis fischeri) ;
– les variétés domestiques de l’inséparable masqué ou à tête noire (Agapornis personatus) ;
– la variété lutino de l’inséparable de Liliane (Agapornis lilianae) ;
– les variétés foncée, bleue, violet de l’inséparable nigrigenis (Agapornis nigrigenis) ;
– les variétés domestiques de la perruche à collier d’Asie (Psittacula krameri manillensis) ;
– les variétés foncée et panachée de la perruche tête de prune (Psittacula cyanocephala) ;
– les variétés grise, lutino, albino de la perruche grande alexandre (Psittacula eupatria) ;
– les variétés bleue, lutino, albino de la perruche souris (Myiopsitta monachus monachus) ;
– les variétés vert foncé, bleue, foncé bleue, lutino, albino de la perruche rayée ou perruche catherine (Bolborhynchus lineola lineola) ;
– les variétés bleue, lutino, albino (bleue et lutino) de la perruche à calotte bleue ou perruche princesse de Galles (Polytelis alexandrae) ;
– les variétés bleue et ino de la perruche de Barnard (Barnardius zonarius barnardi) ;
– la variété bleue de la perruche à collier jaune ou perruche vingt-huit (Barnardius zonarius semitorquatus) ;
– les variétés bleue, fallow, lutino, albino, cinnamon de la perruche céleste (Forpus coelestis) ;
– les variétés bleue et cinnamon de la conure de molina (Pyrrhura molinae) ;
– les variétés domestiques de la perruche calopsitte (Nymphicus hollandicus).

 

Passériformes :

Corvidés :

 

– la variété opale du geai des chênes (Garrulus glandarius).

 

Sturnidés :

 

– la variété brune de l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).

 

Turdidés :

 

– les variétés albino, blanche du merle noir (Turdus merula) ;
– les variétés brune, albino, satinée de la grive musicienne (Turdus philomelos).

 

Passeridés :

 

– les variétés brune, phaeo, agate, opale, blanche, albino, lutino ivoire, satinée, brune pastel du moineau domestique (Passer domesticus) ;
– les variétés brune, opale, brune opale du moineau friquet (Passer montanus).

 

Estrildidés :

 

– les variétés domestiques constituant le moineau du Japon (Lonchura « domestica ») du domino (Lonchurastriata) ;
– les variétés domestiques du diamant mandarin (Taeniopygia guttata castanotis) ;
– les variétés domestiques du diamant de Gould (Eryhrura gouldiae) ;
– les variétés brune et isabelle du diamant modeste (Neochemia modesta) ;
– les variétés brune, à bec jaune, pastel et argenté du diamant à goutelettes (Stagonopleura guttata) ;
– les variétés à masque jaune et pastel du diamant à queue rousse (Neochmia ruficauda) ;
– les variétés brune, isabelle, crème ino du diamant à longue queue (Poephila acuticauda) ;
– la variété crème ino du diamant à bavette (Poephila cincta) ;
– la variété lutino du diamant de Kittlitz (Erythrura trichroa) ;
– la variété bleue du diamant psittaculaire ou pape de Nouméa (Erythrura psittacea) ;
– les variétés brune, opale, et grise du bec de plomb (Lonchura malabarica) ;
– les variétés brune, pastel, ventre noir et crème ino du bec d’argent (Lonchura cantans) ;
– les variétés blanche, brune, opale et pastel du padda ou calfat (Lonchura oryzivora) ;
– les variétés blanche, brune, collier jaune du cou-coupé (Amadina fasciata).

 

Fringillidés :

 

– les races et variétés domestiques, dites « canaris » du serin des Canaries (Serinus canaria) ;
– les variétés brune et phéo du roselin du Mexique (Carpodacus mexicanus)

 

. .

 

– les variétés brune, agate et lutino du verdier de Chine (Carduelis sinica) ;
– les variétés brune, agate et lutino du verdier de l’Himalaya (Carduelis spinoïdes) ;
– les variétés brune et pastel du tarin rouge du Venezuela (Carduelis cucculata) ;
– les variétés brune, agate, isabelle, vert dilué, vert double dilué, brune diluée, brune double diluée, agate diluée, agate double diluée, isabelle diluée et isabelle double diluée du tarin des aulnes (Carduelis spinus)
– les variétés brune, agate, isabelle, pastel, brun pastel du sizerin flammé (Carduelis flammea) ;
– les variétés blanche, brune, agate, pastel, isabelle et satiné du chardonneret élégant (Carduelis carduelis) ;
– les variétés isabelle, agate, brune, isabelle satiné, lutino du verdier (Carduelis chloris) ;
– les variétés pastel, brune, brun pastel du bouvreuil (Pyrrhula pyrrhula) ;
– les variétés brune, agate, opale du pinson des arbres (Fringilla coelebs).