by Transposh - translation plugin for wordpress

Variante de la Maladie Hémorragique du Lapin, vaccins disponibles à la clinique vétérinaire.

 

 

La maladie hémorragique du lapin (RHD – Rabbit Haemorragic Disease) est une maladie de lapins pour laquelle aucun traitement n’est efficace. Cette maladie ne touche pas les cobayes.

 

Le virus en cause est très résistant dans le milieu extérieur (4 mois dans les crottes contaminées par un lapin malade!)
La transmission de la maladie s’effectue de lapin à lapin, mais aussi par l’intermédiaire de la verdure contaminée. Il semblerait que les insectes piqueurs puissent transporter également le virus.

Comme ce virus reste virulent dans les crottes des lapins contaminés pendant 4 mois, il est tout-à-fait possible de contaminer un lapin restant en appartement en achetant du foin souillé par des crottes de lapins sauvages ou en rapportant du fourrage.

La maladie se développe dans les 24 heures et le lapin meurt rapidement (hémorragie de la trachée, des poumons, des intestins…)

PARASITISME : la gestion démarre maintenant !

 

Le parasitisme requiert une gestion qui démarre dès la mise à l’herbe.
Il impacte la croissance des jeunes et la production de votre cheptel, laitier ou allaitant.

Les animaux commencent à sortir au pâturage… Les larves de parasites qui ont résisté aux aléas climatiques de l’hiver se réveillent… Celles de strongles vont être ingérées par les bovins et engendrer une reprise des cycles parasitaires.  Ces cycles auront une durée d’autant plus courte que la température ambiante avoisinera les 22-23°c

 

 La population de mouches reprend son essor.

 

La multiplication des cycles de strongles engendre des lésions de l’appareil digestif notamment de la caillette. Ceci entraîne une réduction de l’appétit, une diminution du temps de pâturage, ce qui impacte la production laitière et la croissance des jeunes.

 

 

 

 

Les mouches sont responsables d’une gêne diminuant l’ingestion et le bien-être des animaux. 
Des kératites peuvent survenir occasionnant des traitements et parfois des séquelles.

 

 

 

 

 

L’optimisation des performances de votre cheptel passe par une maîtrise du parasitisme pour tous les lots d’animaux.

 

Votre vétérinaire dispose de compétences et d’outils pour vous aider à atteindre vos objectifs de :

  • Diminution de la charge parasitaire et de développement d’immunité sur les jeunes bovins,
  • Estimation du niveau d’immunité de vos primipares, et la nécessité d’une surveillance ou d’un traitement antiparasitaire
  • Ajustement de votre conduite d’élevage au pâturage et de vos traitements

La maîtrise du parasitisme est essentielle pour atteindre vos objectifs de performance et de rentabilité de votre atelier. Nous sommes là pour vous conseiller une stratégie de lutte contre les parasites, adaptée et personnalisée à votre troupeau.

 

Nous vous rappelons également que la prévention de la sur-infestation par les mouches passe par une maitrise de leur population précoce dans l’année.

 

 

 

Nous restons à votre disposition pour toute demande d’informations complémentaires.

 

L’équipe vétérinaire du Kreiz Breizh

Le syndrome brachycéphale

 

 

Les races brachycéphales connaissent actuellement un essor démographique très important : ce sont des races qui plaisent par leur allure particulière et leur caractère.

La sélection génétique a fait naître des individus de plus en plus typés, avec une accentuation de leurs particularités morphologiques.
Malheureusement, ces différences anatomiques et morphologiques entraînent des symptômes que l’on regroupe sous le nom de “syndrome brachycéphale”.

 

Quelles sont les particularités de ces races brachycéphales ?

 

Ces chiens présentent plusieurs modifications anatomiques et particularités :

– Des narines plus étroites que la normale : on dit qu’elles sont sténosées.
– Un allongement et un épaississement du voile du palais (la partie postérieure du palais qui sépare la cavité buccale du nasopharynx)
– Une éversion des cartilages qui forment le larynx
– Un affaissement de la trachée
– Un rétrécissement du pylore (jonction entre l’estomac et l’intestin grêle)
– Un oesophage et un estomac très souvent inflammatoires.

 

L’ensemble de ces particularités anatomiques et morphologiques est à l’origine de troubles plus ou moins handicapants pour l’animal.

 

 

Sur cette photo du fond de gorge d’un chien brachycéphale, on note la présence d’un voile du palais (VDP) très long dont le bord libre (extrémité caudale du voile du palais) s’étend très en-arrière du bord de l’épiglotte (EP) et empêche un passage correct de l’air vers la trachée.

 

Quels sont les symptômes ?

 

Les symptômes sont essentiellement d’ordre respiratoire : ronflements, respiration rapide et bruyante, intolérance à l’exercice ou à la chaleur (essoufflement), difficultés respiratoires voire syncopes dans les cas les plus graves.

 

Ces troubles respiratoires s’accompagnent fréquemment de troubles digestifs : vomissements d’aliments ou de mousse, régurgitations…

 

Du fait des efforts que le chien doit fournir pour respirer, son coeur est très sollicité. Le coeur tente en permanence de combler la défaillance respiratoire.

A long terme, les chiens peuvent donc présenter une insuffisance cardiaque droite.

Si l’on ne traite pas les chiens qui souffrent de ce syndrome, leur espérance de vie s’en trouve fortement diminuée.

 

Les facteurs aggravants

 

La chaleur, l’humidité, le stress, l’effort, l’excitation sont autant de facteurs qui aggravent les difficultés respiratoires.

Méfiez-vous de la période estivale ! Gardez vos chiens au frais le plus possible et évitez de trop les solliciter dans l’effort. Mieux vaut les promener tôt le matin ou tard le soir quand il fait moins chaud.

 

Certaines maladies peuvent, elles aussi, accentuer les symptômes : si l’animal est fiévreux, s’il souffre d’infection respiratoire ou d’une maladie neuromusculaire, les troubles liés au syndrome brachycéphale se trouvent amplifiés.

 

Comment traiter ?

 

En situation d’urgence, lors de crise aiguë, l’animal est hospitalisé et peut être placé sous oxygène. Le vétérinaire lui administre un traitement qui permet de diminuer l’oedème (gonflement) des voies respiratoires et de laisser passer l’air jusqu’aux poumons.

 

Lors de troubles chroniques, l’état de santé du chien peut être amélioré grâce à des médicaments et le respect de certaines consignes : éviter le stress, les fortes chaleurs, les efforts, l’excitation et toute surcharge pondérale.

Mais pour obtenir une bonne amélioration des symptômes à long terme, un traitement chirurgical est nécessaire. Il s’agit du traitement avec lequel on obtient les meilleurs résultats.

La chirurgie à effectuer varie d’un chien à l’autre et chaque cas est étudié individuellement : un examen médical approfondi de l’animal est réalisé pour savoir ce qui peut être corrigé par chirurgie.
Le vétérinaire explore pour cela l’appareil respiratoire et le tube digestif du chien (par endoscopie notamment).

Plusieurs types d’opérations permettent une amélioration des symptômes :
– La rhinoplastie, qui correspond à un élargissement des narines,
– La palatoplastie, qui permet de raccourcir un voile du palais trop long,
– Les chirurgies du larynx qui permettent une meilleure ouverture du larynx et un passage facilité de l’air dans la trachée.

Un chien peut avoir besoin d’une ou plusieurs de ces interventions : la correction de l’ensemble des anomalies présentes est nécessaire pour obtenir une nette amélioration.
Après l’intervention chirurgicale, on obtient une bonne régression voire une disparition complète des troubles respiratoires et des éventuels signes digestifs.

 

 

Photographie post-opératoire du chien de la photo précédente :

le voile du palais (VDP) a été raccourci et son bord libre ne vient plus couvrir le rebord de l’épiglotte (EP). Le passage de l’air vers la trachée peut maintenant s’effectuer correctement et le chien respirer normalement.

 

 

Il faut savoir que plus la correction chirurgicale des diverses anomalies rencontrées chez les brachycéphales est précoce, meilleurs sont les résultats.
Alors n’attendez pas !

 

§

 

Si vous constatez que votre animal ronfle beaucoup, qu’il est vite essoufflé, qu’il a une respiration bruyante, signalez le à votre vétérinaire.

Il est important de connaître les particularités des races brachycéphales et de mesurer les conséquences que ces spécificités peuvent avoir sur leur santé.

Si vous achetez un chiot, pensez à bien vous renseigner sur l’état de santé des parents et questionnez aussi le vendeur sur les éventuels troubles que pourrait avoir le chiot. Vérifiez que votre futur compagnon vous paraisse en forme, qu’il n’ait pas une respiration trop bruyante et qu’il ne soit pas essoufflé sans raison apparente.

Mieux vaut privilégier l’état de santé de votre animal plutôt que l’esthétique…

 

 

 

L’arthrose chez le chien et le chat

L’ARTHROSE CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT

 

Votre chien a du mal à sortir de son panier le matin ? Votre matou ne peut plus sauter sur les meubles ? Peut-être souffrent-ils d’arthrose. L’arthrose est une affection des articulations. Elle correspond à une “usure” des cartilages avec des modifications et des irrégularités des os sous-jacents.

Vermifuger moins, vermifuger mieux

VERMIFUGE CHEVAUX ROSTRENEN VETERINAIRE CENTRE BRETAGNE VERS

 

AUTOMNE

La fin d’année est une période charnière dans la gestion du parasitisme de vos chevaux. En effet, les parasites, hôtes indésirables de vos animaux, ont pondu ; les pâtures sont contaminées d’œufs ou de larves et les chevaux se réinfestent au fur et à mesure qu’ils mangent.

 

Lorsque l’on évoque la gestion du parasitisme, on résume souvent cette action à la seule vermifugation. Cependant, l’utilisation systématique et abusive des vermifuges conduit inévitablement à la perte d’efficacité de ces derniers avec l’apparition de populations de parasites résistantes. Certains pays à travers le monde font déjà face à des populations de vers résistantes.

 

 

 

L’équipe vétérinaire de la Clinique propose d’améliorer les pratiques de vermifugation en accord avec les nouvelles données terrain et les nouvelles avancées scientifiques :

 

 

 

1/ L’utilisation des vermifuges doit être faite de manière raisonnée, suite à la réalisation d’une COPROSCOPIE* pour vérifier la présence de tel ou tel parasite. Ainsi, on réduit le nombre de vermifuge donné annuellement, et on laisse vivre une population « refuge » de parasites qui restera sensible aux vermifuges. Par ailleurs, d’un point de vue budgétaire, l’économie faite en achat de vermifuge couvrira largement les coûts de coproscopie.

 

 

 

2/ D’autres formes de lutte doivent être adoptées :

  • Garder les chevaux par classe d’âge
  • Eviter le surpâturage : disposer d’1 hectare par cheval
  • Ramasser les crottins, idéalement 2 fois par semaine (très efficace mais contraignant)
  • Pratiquer la rotation annuelle des pâtures ou le pâturage alterné bovins/chevaux (car les larves de strongles sont résistantes dans le milieu)
  • Nettoyer consciencieusement les box de poulinage (infection à parascaris)

crottin

 

 

La COPROSCOPIE, qu’est-ce que c’est, à quoi ça sert ?

C’est une méthode simple, rapide et peu coûteuse qui vous permet d’avoir une photographie à un instant donné du statut parasitaire de votre cheval. C’est une analyse au microscope réalisée à partir de crottin frais (ramassé proprement sans terre/débris et immédiatement après défécation) et acheminé sous 24h à la clinique.

Les intérêts :

  • En cas de maladie : diarrhée, amaigrissement, coliques…
  • Sur un cheval isolé, savoir s’il est nécessaire de vermifuger
  • Sur un troupeau, dépister les animaux porteurs (20% des animaux hébergent 80% des parasites)
  • Dans un élevage, tester l’efficacité d’un vermifuge en faisant 2 coproscopies à 2 semaines d’intervalle.

    Prix : 13.33€ TTC la première

       Puis  9.70€ TTC les suivantes

Nous recherchons :

  • Les différents œufs de parasites (strongles, strongyloïdes, ascaris, taenia…).
  • Leurs quantités respectives sont exprimées en œuf par gramme.

Les conclusions :

  • L’analyse quantitative nous permet de décider de la nécessité de vermifuger le cheval (seuil de 200 O.PG. pour les strongles)
  • L’analyse qualitative est intéressante car certains parasites ne doivent pas du tout être présents chez le cheval. Leur simple découverte signifie qu’il faut vermifuger.

Les limites de cette analyse :

  • Les vers n’excrètent pas des œufs de façon continue (moins en hiver, variable selon les espèces ex : taenia). Les œufs d’oxyures ne seront pas trouvés dans les crottins (seulement sur l’anus).

 

 

echantillon mortier microscope1